
Moül Fritz est carré jusqu'aux angles. Pour lui, le curé c'est le curé et le pape le pape. Il segmente tout, une femme ça doit astiquer, cuisiner, faire l'amour le samedi soir.
-Ponjour matame la poulanchère ! Cheu foudrais une paquette pien cuite !
Moül se rend au café, il est très fier aujourd'hui, son fils Léo vient de décrocher un poste de trader dans une grande banque, ne sachant pas de quoi il retourne, cela rajoute de l'importance à la chose.
Léo se réveille comme un losange au milieu de cercles, il va devant le miroir de la salle de bain qui lui renvoie une image qu'il déteste, des mèches blondes filasses viennent barrer les lunettes sur son visage pâlot et anguleux, un corps trop maigre et des cotes saillantes.
Sa mère, Ursula Fritz, a 40 ans, c'est un mixeur hormonal.
-Alors toujours puceau ?
-Mais maman, tu ne connais pas ma vie privée !
-C'est c'la ! Je peux te dire à quelle heure tu t'es tapé ta dernière branlette ! Vas baiser merde !
-Je ne baise pas moi, je fais l'amour !
-Ah ah ! Si j'avais eu un doute tu l'aurais définitivement levé ! Alors ton job ?
-Ça se passe très bien, mon patron m'a fait un chèque de 5000 euros et m'a dit on verra plus tard pour ton salaire !
-Super fiston! ( elle le couvre de bises )
Deux mois plus tard, Léo est un trader redoutable et surdoué, dans sa boîte crânienne un logiciel effectue des calculs algorithmiques complexes. Il génère de l'argent du néant virtuel, c'est sa fonction. C'est pour cette raison qu'il a toute l'attention de la société, et de son boss en particulier. Si une enclume convertissait de la merde en or elle aurait une importance équivalente.
La banque a loué un hôtel pour une grande fête avec des clients importants et des VIP.
Léo est tout ému de s'y rendre avec son patron.
Ils entrent, il y a déjà du monde dans le grand hall, il reconnaît des clients importants et des collègues de travail.
Léo prend un whisky glace. Le boss se jète sur un tabouret comme un crapaud dans la vase.
-Bientôt tu verras ce qu'est le business ! Vas voir tes collègues, je vais saluer le ministre et des invités.
Moül Fritz se rend dans un établissement avec un de ses employés pour réparer un chauffage central.
Il n'est que 18 heures et déjà la soirée à l'hôtel tourne à l'orgie délirante. Le ministre a enfilé un masque de cochon - un grand patron célèbre monte à poil sur un tas de coke avec des skis - le ministre met sa main au cul à une femme à tête de gazelle.
-Léo, quand tu vois de gros clients et des politiques le pantalon sur les chaussures, c'est le business ! Ça crée une complicité, nous savons qu'ils savent, ils savent que nous savons !
Désormais tous les participants ont enfilé un masque, Léo hérite de celui de Pierre Gattaz, son patron celui de Strauss Kahn.
Moül Fritz et son employé arrivent dans l'établissement.
-Mais monsieur, vous deviez venir hier !
-Il y a eu une urchence à la baroisse, une fuite d'eau pénite !
-Bon, allez-y mais soyez discrets, il y a une soirée privée avec des Vip !
-Bas de broblème ! Nous zerons muets gomme des garpes !
Léo est attiré vers le fond de la salle par un de ces culs ! Quand la femme se retourne elle a la tête de Bernadette Chirac.
Moül est éberlué.
-La chaudière est là-pas au fond !
Il vaudra auzzi gontrôler le fase d'exbanssion et la pompeu !
-Patron, oui, j'ai besoin de me faire pomper !
Le patron de Léo sautille partout en gloussant comme un dindon, le ministre, accroupi, se fait fouetter le cul avec une botte de poireaux sauvages par un nain déguisé en Lucky Luke.
L'employé de Moül répond à une femme qu'il est plombier, elle contrôle sa tuyauterie.
Moül arrive près de la chaudière, il se dit que le capitalisme arrive au bout de sa folie - Bernadette Chirac se fait prendre en levrette par Pierre Gattaz - sans doute a-t-elle trop chaud, elle retire son masque.
MOÜL FRITZ
URSULA !!!!!!
URSULA
MOÜL !!!!!!
LÉO
PAPA, MAMAN !!!!!!
MOÜL
AAAARRHH ! C'EST PAPYLONE !!!!!!
-Ponjour matame la poulanchère ! Cheu foudrais une paquette pien cuite !
Moül se rend au café, il est très fier aujourd'hui, son fils Léo vient de décrocher un poste de trader dans une grande banque, ne sachant pas de quoi il retourne, cela rajoute de l'importance à la chose.
Léo se réveille comme un losange au milieu de cercles, il va devant le miroir de la salle de bain qui lui renvoie une image qu'il déteste, des mèches blondes filasses viennent barrer les lunettes sur son visage pâlot et anguleux, un corps trop maigre et des cotes saillantes.
Sa mère, Ursula Fritz, a 40 ans, c'est un mixeur hormonal.
-Alors toujours puceau ?
-Mais maman, tu ne connais pas ma vie privée !
-C'est c'la ! Je peux te dire à quelle heure tu t'es tapé ta dernière branlette ! Vas baiser merde !
-Je ne baise pas moi, je fais l'amour !
-Ah ah ! Si j'avais eu un doute tu l'aurais définitivement levé ! Alors ton job ?
-Ça se passe très bien, mon patron m'a fait un chèque de 5000 euros et m'a dit on verra plus tard pour ton salaire !
-Super fiston! ( elle le couvre de bises )
Deux mois plus tard, Léo est un trader redoutable et surdoué, dans sa boîte crânienne un logiciel effectue des calculs algorithmiques complexes. Il génère de l'argent du néant virtuel, c'est sa fonction. C'est pour cette raison qu'il a toute l'attention de la société, et de son boss en particulier. Si une enclume convertissait de la merde en or elle aurait une importance équivalente.
La banque a loué un hôtel pour une grande fête avec des clients importants et des VIP.
Léo est tout ému de s'y rendre avec son patron.
Ils entrent, il y a déjà du monde dans le grand hall, il reconnaît des clients importants et des collègues de travail.
Léo prend un whisky glace. Le boss se jète sur un tabouret comme un crapaud dans la vase.
-Bientôt tu verras ce qu'est le business ! Vas voir tes collègues, je vais saluer le ministre et des invités.
Moül Fritz se rend dans un établissement avec un de ses employés pour réparer un chauffage central.
Il n'est que 18 heures et déjà la soirée à l'hôtel tourne à l'orgie délirante. Le ministre a enfilé un masque de cochon - un grand patron célèbre monte à poil sur un tas de coke avec des skis - le ministre met sa main au cul à une femme à tête de gazelle.
-Léo, quand tu vois de gros clients et des politiques le pantalon sur les chaussures, c'est le business ! Ça crée une complicité, nous savons qu'ils savent, ils savent que nous savons !
Désormais tous les participants ont enfilé un masque, Léo hérite de celui de Pierre Gattaz, son patron celui de Strauss Kahn.
Moül Fritz et son employé arrivent dans l'établissement.
-Mais monsieur, vous deviez venir hier !
-Il y a eu une urchence à la baroisse, une fuite d'eau pénite !
-Bon, allez-y mais soyez discrets, il y a une soirée privée avec des Vip !
-Bas de broblème ! Nous zerons muets gomme des garpes !
Léo est attiré vers le fond de la salle par un de ces culs ! Quand la femme se retourne elle a la tête de Bernadette Chirac.
Moül est éberlué.
-La chaudière est là-pas au fond !
Il vaudra auzzi gontrôler le fase d'exbanssion et la pompeu !
-Patron, oui, j'ai besoin de me faire pomper !
Le patron de Léo sautille partout en gloussant comme un dindon, le ministre, accroupi, se fait fouetter le cul avec une botte de poireaux sauvages par un nain déguisé en Lucky Luke.
L'employé de Moül répond à une femme qu'il est plombier, elle contrôle sa tuyauterie.
Moül arrive près de la chaudière, il se dit que le capitalisme arrive au bout de sa folie - Bernadette Chirac se fait prendre en levrette par Pierre Gattaz - sans doute a-t-elle trop chaud, elle retire son masque.
MOÜL FRITZ
URSULA !!!!!!
URSULA
MOÜL !!!!!!
LÉO
PAPA, MAMAN !!!!!!
MOÜL
AAAARRHH ! C'EST PAPYLONE !!!!!!