Ce soir là j’étais seul sur la côte déchirée, battue par les vagues qui s’acharnaient sur les récifs noyés par les eaux qui venaient de loin pour s’écraser dans un grand fracas.
Le soleil disparaissait peu à peu, me laissant dans cette nuit sans lune échoué là, la calle éventrée, laissant couler les souvenirs de ma vie qui défilaient comme un film. L’impact avait été trop fort. Je revis un à un mes moments de peines et de joies que j’avais partagé. J’ai visité ces moments douloureux qui ont laissés leur impact sur ma vie.
La brise du soir fouettait mon visage, et dans cette obscurité, je sentis mon cœur battre
Étais-je heureux d’être ainsi ? Je ne pouvais le dire tant l’émotion était forte.
La nuit avançait et je demeurais là, suivant mes sentiments qui m’emmenaient loin, très loin, dans cette rêverie interminable, une rêverie dansante ballotée par le bruit des vagues qui continuaient à venir se briser dans un bruit de roulis, sur les rochers.
Ce soir là, j’avais appris que rien ne pouvait durer éternellement, et que toutes choses devaient bien finir un jour.
Alors dans cette nuit profonde, nuit sans étoiles, bercé par le sifflement du vent qui soufflait rageusement sur la côte, je sentis un serrement de cœur et ma respiration devint forte, tandis que j’essuyais une petite larme qui descendait sur mes joues glacées par le froids du soir.
J’eus le sentiment que j’étais seul sur cette côte, face à mon destin qui un jour finira par emporter mes rêves au-delà pour ne plus revenir.
L’impact de ces souvenirs était très fort, et moi, comme le pétrolier éventré couché sur son flanc agonisant secoué par les vagues furieuses, je laissais couler mes peines pour faire la marée noire qui se perdra un jour sur l’océan de la vie.
Tous droits réservés 26 Octobre 2013
Le soleil disparaissait peu à peu, me laissant dans cette nuit sans lune échoué là, la calle éventrée, laissant couler les souvenirs de ma vie qui défilaient comme un film. L’impact avait été trop fort. Je revis un à un mes moments de peines et de joies que j’avais partagé. J’ai visité ces moments douloureux qui ont laissés leur impact sur ma vie.
La brise du soir fouettait mon visage, et dans cette obscurité, je sentis mon cœur battre
Étais-je heureux d’être ainsi ? Je ne pouvais le dire tant l’émotion était forte.
La nuit avançait et je demeurais là, suivant mes sentiments qui m’emmenaient loin, très loin, dans cette rêverie interminable, une rêverie dansante ballotée par le bruit des vagues qui continuaient à venir se briser dans un bruit de roulis, sur les rochers.
Ce soir là, j’avais appris que rien ne pouvait durer éternellement, et que toutes choses devaient bien finir un jour.
Alors dans cette nuit profonde, nuit sans étoiles, bercé par le sifflement du vent qui soufflait rageusement sur la côte, je sentis un serrement de cœur et ma respiration devint forte, tandis que j’essuyais une petite larme qui descendait sur mes joues glacées par le froids du soir.
J’eus le sentiment que j’étais seul sur cette côte, face à mon destin qui un jour finira par emporter mes rêves au-delà pour ne plus revenir.
L’impact de ces souvenirs était très fort, et moi, comme le pétrolier éventré couché sur son flanc agonisant secoué par les vagues furieuses, je laissais couler mes peines pour faire la marée noire qui se perdra un jour sur l’océan de la vie.
Tous droits réservés 26 Octobre 2013