Il était une fois un peuple sur une île qui vivait à visage découvert. Ce peuple avait d’ailleurs un lien profond avec la terre, à tel point que leur langage les associaient. Ils connurent maintes invasions et nombre de guerres, mais à la fin de chacun de ces chamboulements, la vie reprenait, le peuple n’était qu’un, comme un équipage sur un navire perdu éternellement en mer : quelques soient les problèmes d’entente, ils étaient sur le même bateau.
Un beau jour pourtant, les choses changèrent. Une guerre d’un autre ordre frappa. D’abord leurs langage se modifia, mais au-delà de ça, leurs esprits, car le monde avait changé, et les échanges entre les peuples aussi, il fallait s’adapter. L’argent prit le dessus sur la terre, que l’on vendait d’ailleurs pour en avoir. Le peuple s’identifiant au denier et la violence éclata, car les maisons de papier résistent mal au temps et la convoitise grandit dans leurs cœurs.
Il n’y avait plus un peuple, mais des individus sans racines – faute de terre – portant maintenant tous des masques. Ses masques, loin de leurs donner une réelle satisfaction et une vraie identité, les coupaient des autres et par extension d’eux-mêmes. Des communautés se créèrent tantôt masquées, tantôt cagoulées, tantôt voilées, chacune ayant peur de l’autre, leurs artifices cachant l’humanité qu’ils avaient en commun.
Bienheureux le peuple de l’éden, à nu et sans péchés, puisse aucune pomme d’or ne jamais les faire chuter.
Un beau jour pourtant, les choses changèrent. Une guerre d’un autre ordre frappa. D’abord leurs langage se modifia, mais au-delà de ça, leurs esprits, car le monde avait changé, et les échanges entre les peuples aussi, il fallait s’adapter. L’argent prit le dessus sur la terre, que l’on vendait d’ailleurs pour en avoir. Le peuple s’identifiant au denier et la violence éclata, car les maisons de papier résistent mal au temps et la convoitise grandit dans leurs cœurs.
Il n’y avait plus un peuple, mais des individus sans racines – faute de terre – portant maintenant tous des masques. Ses masques, loin de leurs donner une réelle satisfaction et une vraie identité, les coupaient des autres et par extension d’eux-mêmes. Des communautés se créèrent tantôt masquées, tantôt cagoulées, tantôt voilées, chacune ayant peur de l’autre, leurs artifices cachant l’humanité qu’ils avaient en commun.
Bienheureux le peuple de l’éden, à nu et sans péchés, puisse aucune pomme d’or ne jamais les faire chuter.