Sur les montagnes usées par l’érosion où gisent les arbres déracinés, sur les chemins qui s’en vont se perdre dans le lointain, le temps a gravé sur ses pages jaunies, l’histoire des hommes en guenilles, pataugeant dans la boue chargeant leurs vieux fusils visant et tirant sur l’ennemi. Sur les souvenirs à jamais sculptés sur les fronts tannés et ridés, la peur au ventre passant leur nuit dans ces tranchées sordides et gluantes, bravant le froid et la pluie, les Poilus, le visage hirsute et méconnaissable attendent que le destin s’accomplisse pour monter à l’assaut de la forteresse qui tient encore debout malgré la saignée profonde qui laisse les corps meurtris, désemparés, fondant en larmes dans cette discorde qui dure, et qui dure.
Sur les sentiers qui mènent au cataclysme, la mort est là, et ni les hommes ni les bêtes ne sont épargnés. Ils font payer un lourd tribut aux hommes qui cherchent la suprématie pour montrer leur force, ne tiennent même pas compte du malaise de l’autre, et qui cherchent le salut pour rester en vie, pour pouvoir faire le récit de leurs déboires aux enfants qui les écouteront les yeux ébahis.
Là, dans ce bourbier, le sang coule à profusion, les blessures s’ouvrent sur les cœurs souffrants en silence de peur de déranger, ceux qui expirent leur dernier souffle.
La guerre faisait rage emporte son lot quotidien de morts aux corps charcutés, réduits en charpies, par les grosses pièces qui crachent le feu de l’enfer de cet apocalypse mal contrôlé qui continue à brûler la terre.
Sales, crasseux ils tiennent tête envers et contre-tout à ce carnage qui emportent par dizaines leurs camarades laissant dans le deuil leurs amour, leur famille.
Sur les têtes qui du jour au lendemain deviennent blanches, la mort plane arrachant les pans de vie de ces valeureux combattants qui offrent leur chair aux canons grondant, envoyant des salves de boulets qui détruisent tout sur leur passage.
Enfin un matin la nouvelle tombe. L’armistice… L’armistice… Et la joie éclata dans les rangs des soldats fatigués, exténués usés. La tuerie cesse comme elle avait commencé, les hommes qui hier encore étaient belliqueux pansent leurs blessures en pleurant de joie. Ils sortent un à un de leurs terriers creusés laissant à jamais derrière eux la terre anéantie, les cœurs brisés, les corps disloqués pour toujours.
La guerre est finie, l’enfer cède la place à l’Histoire, pour raconter aux générations à venir la folie des hommes.
Sur les sentiers qui mènent au cataclysme, la mort est là, et ni les hommes ni les bêtes ne sont épargnés. Ils font payer un lourd tribut aux hommes qui cherchent la suprématie pour montrer leur force, ne tiennent même pas compte du malaise de l’autre, et qui cherchent le salut pour rester en vie, pour pouvoir faire le récit de leurs déboires aux enfants qui les écouteront les yeux ébahis.
Là, dans ce bourbier, le sang coule à profusion, les blessures s’ouvrent sur les cœurs souffrants en silence de peur de déranger, ceux qui expirent leur dernier souffle.
La guerre faisait rage emporte son lot quotidien de morts aux corps charcutés, réduits en charpies, par les grosses pièces qui crachent le feu de l’enfer de cet apocalypse mal contrôlé qui continue à brûler la terre.
Sales, crasseux ils tiennent tête envers et contre-tout à ce carnage qui emportent par dizaines leurs camarades laissant dans le deuil leurs amour, leur famille.
Sur les têtes qui du jour au lendemain deviennent blanches, la mort plane arrachant les pans de vie de ces valeureux combattants qui offrent leur chair aux canons grondant, envoyant des salves de boulets qui détruisent tout sur leur passage.
Enfin un matin la nouvelle tombe. L’armistice… L’armistice… Et la joie éclata dans les rangs des soldats fatigués, exténués usés. La tuerie cesse comme elle avait commencé, les hommes qui hier encore étaient belliqueux pansent leurs blessures en pleurant de joie. Ils sortent un à un de leurs terriers creusés laissant à jamais derrière eux la terre anéantie, les cœurs brisés, les corps disloqués pour toujours.
La guerre est finie, l’enfer cède la place à l’Histoire, pour raconter aux générations à venir la folie des hommes.